• Sécurité sociale : les associations de patients souffrant d'affections longue durée s'inquiètent du projet de réforme de leur prise en charge

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    Dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Santé, 25 associations de malades chroniques craignent que le dispositif ALD de la Sécurité sociale ne soit remis en cause après les déclarations du gouvernement. 

    Les associations de patients s'inquiètent de la remise en question du système de prise en charge des affections longue durée, dans une lettre ouverte publiée mercredi 6 mars. Ces maladies chroniques lourdes, également appelées les "ALD", 20% des Français en souffrent. Être classé ALD, cela signifie que les dépenses de santé sont prises en charge intégralement par la Sécurité sociale. Le ministre de la Santé Frédéric Valletoux a dit vouloir "interroger la pertinence" du dispositif.

    Le ministre de la Santé se défend de vouloir faire des économies. Mais dans le contexte où le gouvernement envisage dix milliards d'euros d'économies tous secteurs confondus, Frédéric Valletoux reconnaissait fin février à l'Assemblée nationale qu'une réflexion était en cours sur le dispositif des affections longue durée...

    ==> suite de l'article de france info

  • Réaliser son projet de vie avec un handicap moteur - l'institut de Mai à Chinon

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    C’est un combat pour l’autonomie qui se joue ici. Elisabeth Bourbonnais est directrice de l’institut du Mai à Chinon (37), une école de la vie autonome gérée par LADAPT qui forme des adultes ayant un handicap moteur à réaliser leurs projets de vie. “Nos clients ont la rage, ils viennent pour se former car après une vie dans des institutions, ils doivent acquérir les compétences nécessaires pour vivre hors des structures”. Ses clients, comme elles les appellent, arrivent avec un niveau de dépendance extrêmement élevé. “Ces personnes, elles en ont marre de ne pas exister comme citoyens au sein des structures, elles aspirent à plus de considération”. Pour cela, Elisabeth Bourbonnais a mis en place la pédagogie PEVA, qui évalue en permanence les progrès des résidents. “Le client va aussi apprendre à s'autoévaluer”. Au programme : la gestion de l’argent, la gestion du temps, les déplacements dans la ville… “Ils ont été surprotégés et ne savent pas comment se repérer dans l’espace ou le temps, à 30 ou 40 ans. Certains pensent qu’ils n’en sont pas capables. Mais si, ils le sont, avec une pédagogie adaptée”. Créée en 1996, l’Institut du Mai a permis à 200 personnes en situation de handicap de s’installer à domicile. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web de l'Institut ou appeler le secrétariat au 02 47 98 16 00.

  • Parole d'acteurs - Le projet associatif avec Adelina Bouilly, élue à la CNPJ

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    Pour partir à la découverte de notre projet associatif “Droit devant, droits d'avenir - Soyons le changement !”, qui de mieux que les acteurs de l'association eux-mêmes pour en parler ? 

    Tous les quinze jours, un acteur APF France handicap nous parle de la phrase qui le marque le plus dans le projet associatif…  La parole aujourd’hui à Adelina Bouilly, élue à la Commission politique nationale de la jeunesse (CNPJ). C’est une phrase de l’ambition n°3 – Réinventer APF France handicap, qui résonne en elle particulièrement : 

    « Se mobiliser pour attirer de nouveaux adhérents et bénévoles en suscitant les aspirations chez les jeunes en facilitant de nouvelles formes d'engagement en phase avec l'évolution de la société »

    → Pourquoi cette phrase vous parle-t-elle particulièrement ?

    Je fais partie des jeunes acteurs qui se mobilisent chaque jour pour défendre et mettre en œuvre les libertés et les droits fondamentaux des personnes, par des actions concrètes et durables en phase avec l’évolution de la société.

    Attirer de nouveaux bénévoles est essentiel. Le point de vue des jeunes l’est également et permettrait à APF France handicap de mieux appréhender les besoins des adultes de demain.

     → Comment la mettre en œuvre concrètement ?

    Je pense que la parole des jeunes doit être davantage prise en compte et mieux valorisée dans les espaces de discussion. Les jeunes aiment communiquer et ont leurs propres codes ! Qui de mieux que les jeunes pour s’adresser aux jeunes ?

    Il est primordial de les laisser s’exprimer, de parler de l’association, de leurs besoins, de leurs envies, de leurs valeurs et de leurs projets. Cela permettrait à d’autres jeunes de se sentir concernés, de s’engager et de trouver leur place au sein du collectif.