Revendications - Page 25

  • Convention ONU : APF France handicap appelle l’État français à rattraper son retard

    convention-handicap-ONU.jpgLes 18, 20 et 23 août 2021, le Comité des Droits des Personnes Handicapées des Nations unies interrogera la France sur les mesures prises pour respecter la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

    Composé d'experts indépendants, pour la grande majorité en situation de handicap, issus des cinq continents, le Comité des droits de l’ONU est chargé de surveiller l'application de la Convention par les Etats parties. Il tient deux sessions par an. C'est la première fois que la France est auditionnée par l'ONU depuis qu'elle a ratifié la Convention en 2010.

    En ratifiant la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) des Nations unies, l’Etat français s’est engagé « à garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales de toutes les personnes handicapées sans discrimination d’aucune sorte fondée sur le handicap ».

    Or force est de constater qu’au quotidien, des personnes en situation de handicap sont empêchées de travailler, d’avoir accès à des soins adaptés, à des accompagnements de qualité, de suivre une scolarisation adaptée, d’étudier, de se rendre dans des lieux ouverts aux publics, de se loger, d’avoir accès aux moyens de compensation adéquats, etc.  

    En lien avec le Collectif Handicaps et le CFHE (dont APF France handicap est membre fondateur et qui est chargé de porter les attentes et constats des acteurs associatifs concernant la mise en œuvre de la CDPH auprès des membres du Comité des droits), APF France handicap estime que des prérequis sont indispensables pour une application pleine et entière de la Convention et rappelle que pour atteindre l’horizon d’une société inclusive et afin de renforcer le pouvoir d’agir et de choisir des personnes, les politiques publiques doivent :

    - rendre accessibles les services y compris numériques, les équipements, l’information, les bâtiments publics à tous les types de handicap selon les principes de la conception universelle (Article 2 de la Convention) ;

    - permettre aux personnes en situation de handicap et à leur famille de disposer de ressources et de moyens de compensation suffisants pour vivre de manière indépendante au-dessus du seuil de pauvreté (Article 28 de la Convention) ;

    - offrir un choix effectif et une gamme de services d’accompagnement et d’appui de qualité en nombre suffisant, pour les personnes en situation de handicap, leur famille et proches aidants (Article 19 de la Convention).

    A l’issue de l'audition de la France, en septembre 2021, le Comité des Droits des personnes handicapées rendra son avis et ses recommandations sur l’application de la Convention par la France et établira si celle-ci a su remplir ses engagements. APF France handicap y sera très attentif.

    Pour suivre en direct l’audition de la France les 18, 20 et 23 août 2021 (de 12h30 à 14h30) : https://media.un.org/en/webtv

  • APF France Handicap - un appel aux dons pour financer un véhicule adapté aux personnes handicapées

    Paru dans Actu.fr

    actu-chartres.jpgLa délégation départementale de l'association APF Handicap, basée à Chartres, recherche des dons de particuliers et d'entreprise pour financer le projet Liberté, Egalité, Mobilité.

    L’association APF France Handicap Eure-et-Loir a lancé un projet nommé « Liberté, Egalité, Mobilité », dans le but de multiplier les déplacements pour les personnes à mobilité réduite, et organiser des sorties dans tout le département de l’Eure-et-Loir. 

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  • Des jeunes en fauteuil roulant refusés à l’entrée du bus à Dreux

     

    2000005478298.jpg Des jeunes handicapés de la Fondation Mallet de Richebourg se sont vus refuser l’accès à la navette Citadine. Kéolis et l’Agglo prennent l’affaire au sérieux.

    L’incident remonte au 7 mai dernier. Mais les animatrices de l’institut de Richebourg (Yvelines) spécialisé dans l’accompagnement d’enfants et adultes handicapés, ne l’ont toujours pas digéré. Ce jour-là, elles accompagnent des jeunes en situation de handicap à Dreux. Et lorsque ces derniers souhaitent monter dans la Citadine gratuite, à la gare routière, ils essuient un refus du chauffeur. « On ne comprend pas. Cet arrêt est pourtant adapté aux personnes en fauteuil roulant », s’indigne Isabelle Laizeau, l’un des accompagnatrices.

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  • Handicap et PCH : l’aide humaine ne plombe pas les budgets des départements

     

    PCH-budget-départements-660x330.pngDe nombreux départements cherchent à réduire le volume d’heures d’aide humaine attribué aux allocataires de la PCH, au motif que cela leur coûterait trop cher. Pourtant, l’analyse de leurs budgets montrent que ce poste représente moins de 2 % de leurs dépenses annuelles.

    « Contenir la montée en charge de la PCH. » Le département du Nord ne s’en cache pas, comme le démontrait faire-face.fr dans un récent article. Il veut réduire la charge financière de cette prestation de compensation du handicap qui sert à financer essentiellement des aides humaines. Quitte à tailler dans les plans de compensation attribués aux personnes ayant de fortes limitations d’activité. « Et c’est une tendance de fond dans de nombreux départements », souligne Malika Boubékeur, la conseillère nationale compensation d’APF France handicap.

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  • Élève handicapé : AESH non remplacé, État condamné

     

    AESH-pas-remplace-etat-condamne-660x330.pngLe tribunal administratif de Nantes vient d’enjoindre au recteur de l’académie de trouver un remplaçant à l’AESH en congé maladie d’un élève handicapé.

    Les grandes vacances avaient démarré beaucoup trop tôt pour Maxime, un garçonnet handicapé de 7 ans. Depuis le 26 avril, l’AESH qui l’assiste habituellement à l’école est en congé maladie. Comme le rectorat ne lui avait pas affecté de nouvel accompagnant, l’élève, atteint du syndrome d’Angelman, ne pouvait plus aller en classe. En août 2020, la MDPH de Maine-et-Loire lui avait accordé une assistance permanente, temps périscolaires compris (cantine et garderie), pendant ses deux journées de scolarisation par semaine.

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  • PéVA® (Pédagogie de la Vie Autonome®) - expérimentée en région Centre Val de Loire

    Conçue et expérimentée depuis 1996 à l’Institut du MAI (repris en 2016 par LADAPT), la PéVA® (Pédagogie de la Vie Autonome®) est une « posture » très proche de l’empowerment que l’on peut définir comme : le processus par lequel un individu, une communauté, une association, prend le contrôle des événements qui la concerne.

    Cet établissement propose une approche innovante centrée sur l’individu avec l’objectif de former les personnes avec un handicap lourd à obtenir une vie « autonome et indépendante ». Cet objectif se concrétise par l’installation « chez soi » dans un domicile ordinaire adapté en fonction des capacités fonctionnelles. 

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