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  • COVID-19: Le point sur la mise à disposition de masques pour les auxiliaires de vie

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    Depuis quelques jours l’Etat a mis à disposition des pharmacies une première partie de son stock de masque. Ces masques, en quantité limitée, sont en priorité destinés aux professionnels de santé. Dans les départements classés comme « épidémiques » (c'est le cas de l'Eure et Loir et du Loiret) ils peuvent également être délivrés pour les auxiliaires de vie qui interviennent « auprès de personnes vulnérables » et « pour des actes essentiels de la vie ».

    Les auxiliaires de vie travaillant dans des services prestataires ou dans le cadre de l’emploi direct, peuvent bénéficier d’une mise à disposition de 9 masques par semaine. Pour les services prestataires, ce sont les employeurs qui doivent normalement faire la démarche. Pour l’emploi direct, c’est directement le salarié qui doit se présenter en pharmacie.

    Les instructions données aux pharmaciens sont un peu confuses. Dans le document qu’ils ont reçu, les auxiliaires de vie en emploi direct sont, à tort, classés dans la liste des services d’aide à domicile. Afin de faciliter la délivrance, en cas de difficultés, il est recommandé que les auxiliaires de vie en emploi direct puissent se munir d’une copie de l'instruction de l'ordre national des pharmaciens.

    La liste des zones d’exposition à risque listant les départements classés « épidémiques » évolue chaque jour. Vous pouvez la consulter dès à présent sur le site Santé publique France.

  • Protéger les plus fragiles, c’est se protéger aussi !

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    Communiqué de presse 17 mars 2020

    Appel de France Assos Santé à l’effort partagé de mobilisation et à la responsabilité sociale des entreprises

    La maladie provoquée par le Covid-19 peut générer de graves complications touchant en majorité les plus fragiles et les plus âgés d’entre nous. Nous avons le devoir de les protéger et ce faisant, nous protégerons l’ensemble de la société française.

    Nous savons désormais que les gestes barrières ne suffiront pas à freiner l’épidémie. La décision graduée de demander le confinement au domicile est désormais la mesure la plus efficace, mais elle doit s’accompagner d’une montée en puissance rapide des moyens permettant d’accueillir et de traiter les cas les plus graves.

    Le constat de capacités restreintes en réanimation dans notre pays pourrait conduire à connaitre la même situation que dans le Nord de l’Italie. Les établissements de santé ont reporté les opérations programmées et non urgentes et devraient transformer blocs opératoires et salles de réveil en unité de réanimation. Malgré cette réponse, dans les régions les premières touchées, les médecins constatent et craignent un large débordement. France Assos Santé demande que toutes les mesures soient prises pour éviter au maximum d’avoir à « trier » et donc à sélectionner les patients.

    C’est pourquoi France Assos Santé et les 85 associations qui composent cette union en appellent à la responsabilité sociale des entreprises françaises, à commencer par les grands groupes. Elles doivent contribuer à un effort de solidarité et, dans un élan d’humanisme, témoigner d’une « force d’âme exemplaire », selon les mots employés par le Président de la République lundi soir.

    Au nom des patients et des usagers du système de santé français

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  • Comment contacter l’Assurance Maladie pendant la période de confinement?

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    Communiqué de presse 17 mars 2020

    Suite à la décision du Gouvernement de restreindre au maximum les déplacements et limiter les contacts entre les personnes, l’Assurance Maladie invite ses assurés, pour toute demande ou démarche, à privilégier les canaux dématérialisés de contact.

    Jusqu’à la levée des mesures de confinement, les points d’accueil physique seront fermés. Dans les prochains jours, la réponse téléphonique pourra être très perturbée dans certains départements.

    Pour contacter les services de l’Assurance Maladie, il convient désormais de privilégier les services en ligne. Le canal à privilégier est le compte personnel sur ameli.fr et sur applications smartphone et tablette.

    Le compte ameli, fort de ses 34 millions d’abonnés, permet en effet d’effectuer la plus grande partie des démarches les plus courantes ; il permet de suivre ses remboursements, obtenir une attestation de droits ou un relevé d’indemnités journalières, actualiser une information personnelle (téléphone, coordonnées bancaires…).

    Il permet également d’interroger notre Chatbot ou de contacter nos services par email. A noter, il n’est plus possible de solliciter un rendez-vous en ligne, mais nos services pourront appeler les assurés suite à un email, pour les accompagner dans leurs démarches et traiter les questions les plus urgentes.

    Par ailleurs, le site ameli.fr comporte toutes les informations utiles, à la fois sur les droits et démarches comme sur les prestations proposées.

    Enfin, l’Assurance Maladie tient à rassurer que toutes les dispositions, tant au niveau du personnel qu’au niveau informatique, ont été prises afin de garantir au mieux la continuité de service en particulier sur les remboursements de soins, versement de prestations comme notamment les indemnités journalières, les rentes ou pensions d’invalidité …

  • Enquête sur les restes à charge "invisibles" auprès des usagers du système de santé

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    France Assos Santé organise le 25 novembre prochain une journée nationale « Assurance Maladie » : Renoncement aux soins, reste à charge, refus de soins : Comment lever les barrières de l’accès aux soins ?

    Le choix a été fait de travailler et d’agir sur les dépenses de santé qui pèsent sur le reste à charge des ménages et qui sont susceptibles d’échapper aux statistiques utilisés par le ministère de la santé.

     

    En effet, les derniers chiffres issus de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), indiquent qu’en 2018, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est évaluée à 203,5 milliards d’euros. La Sécurité sociale finance 78,1 % de la CSBM, et les organismes complémentaires (mutuelles, sociétés d’assurances et institutions de prévoyance), 13,4 %. La part restant à la charge des ménages continuerait de reculer pour s’établir à 7,0 %. Concrètement, en 2018, le reste à charge par habitant est évalué par la DREES à 214 euros.

     

    En réalité, de nombreuses dépenses de santé ne sont pas comptabilisées dans ce calcul qui, par conséquent, minimise le montant réel du reste à charge des ménages.

     

    Afin de lever le voile sur ces restes à charges « invisibles » qui peuvent pourtant peser lourd sur le portefeuille des ménages, France Assos Santé lance une vaste enquête auprès des usagers du système de santé. L’objet de cette enquête n’est pas de recenser l’ensemble des restes à charges, nous avons ciblé uniquement les frais qui sont intégralement à la charge des personnes sans prise en charge, même partielle par la sécurité sociale et la complémentaire santé. Nous excluons également les restes à charge hospitaliers tels que le forfait journalier ou la chambre particulière par exemple. Tous ces frais sont en effet déjà bien repérés même s'ils peuvent représentés des restes à charge élevés.

    Parmi les restes à charge non pris en charge, certains peuvent toutefois être intégrés dans les comptes de la santé, c'est le cas par exemple de médicaments non remboursés achetés en pharmacie. Nous les avons toutefois inclus dans l'enquête, d'une part, car il nous semble intéressant d'avoir des éléments sur ce poste spécifique, suite notamment aux déremboursements réguliers de médicaments, d'autre part, certains médicaments peuvent tout de même échapper aux comptes s'ils sont achetés sur internet ou à l'étranger.

    Nous vous précisons que pour répondre à l’enquête, il est nécessaire de s’inscrire sur le site Internet MoiPatient*. Il s’agit d’un site Internet entièrement sécurisé pour recueillir et héberger les informations que les patients voudront bien confier sur leur santé, pour contribuer à la recherche et à l’évaluation de la qualité des soins. Il porte la conviction que le patient doit être acteur de ses choix de santé et que son expérience doit participer à l’amélioration du système de soins.

     

    Pour accéder à cette enquête, cliquez sur le lien ci-contre https://www.mesdata.fr

    Si des difficultés techniques sont rencontrées, nous vous remercions de bien vouloir contacter l’adresse contact@moipatient.fr