Travail - Page 8

  • Le dispositif "Du répit à domicile pour les aidants"

    Le projet « Du répit à domicile pour les aidants » permet de mettre en place un moyen de garde ponctuel pour offrir un temps de répit à l’accompagnateur de la personne en situation de handicap.

    Ce temps permet de recentrer du temps pour le dédier aux sorties du quotidien (aller à la banque, rdv chez le médecin, etc.) mais également pour faciliter les démarches d’insertions professionnelles de l’accompagnateur.

    Ce dispositif est destiné aux familles en précarité financière (revenu global du foyer inférieur à 1100€ avec les aides financières caf, etc.) et dont l’un des membres est en situation de handicap.

    Le soutien de l’AMP est un dispositif gratuit sous réserve d’adhésion aux PEP 28.

    Pour plus de renseignement vous pouvez joindre Aurélie GRAVILLON au 02.37.88.14.14 ou par mail responsableprojet@pep28.asso.fr

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  • Personnes vulnérables et salariés en arrêt pour garde d’enfant : un nouveau dispositif simple et protecteur

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    Le Gouvernement s’engage pour assurer une indemnisation adaptée des arrêts de travail rendus nécessaires par la crise sanitaire, que ce soit pour les arrêts de travail pour garde d’enfants ou pour les arrêts de travail délivrés aux personnes vulnérables présentant un risque accru de développer des formes graves de la maladie ainsi qu’aux personnes cohabitant avec ces personnes vulnérables. Le délai de carence habituellement applicable avant le versement des indemnités journalières de sécurité sociale (3 jours) et du complément employeur (7 jours) est supprimé pour ces arrêts, quelle que soit l’ancienneté du salarié.

    Par ailleurs, le niveau de rémunération des salariés concernés est garanti :

    Jusqu’au 30 avril, ces salariés seront indemnisés par leur employeur, en complément des indemnités journalières de sécurité sociale, à hauteur de 90% de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté.

    Ces dispositions sont rétroactives et s’appliquent aux jours d’absence intervenus depuis le 12 mars.

    A partir du 1er mai, les salariés en arrêt de travail pour ces motifs seront placés en activité partielle et percevront une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net. Ces montants seront portés à 100 % du salaire pour les salariés rémunérés au niveau du SMIC. Cette indemnité sera versée au salarié à l’échéance normale de paie par l’entreprise, qui se fera intégralement rembourser par l’Etat dans les mêmes conditions que le reste de l’activité partielle.

    Cette mesure permet d’éviter une réduction de l’indemnisation des personnes concernées : sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple. Le dispositif d’activité partielle, qui permet déjà l’indemnisation de plus de 9 millions de salariés, avec un remboursement des entreprises en 7 à 10 jours, sera adapté dans les semaines à venir pour permettre cette prise en charge, dans les mêmes conditions que pour les entreprises qui subissent une baisse d’activité. Les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public en arrêt de travail pour ces motifs pourront continuer à être indemnisés dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

    Cette mesure sera présentée dans un amendement du PLFR présenté ce jour à l’Assemblée nationale et s’appliquera sous réserve d’adoption par le Parlement.

    ==> pour en savoir plus

  • Droit à un arrêt de travail si votre proche a une pathologie figurant sur la liste arrêtée par le Haut conseil de la santé publique.

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    La personne qui cohabite avec une personne vulnérable peut, en l’absence de solution de télétravail, solliciter son médecin traitant ou un médecin de ville, qui pourra prescrire un arrêt de travail s’il l’estime nécessaire. L’arrêt peut être prescrit jusqu’au 15 avril et est renouvelable tant que les consignes sanitaires sont maintenues.

    Vérité du jour n’est plus celle du lendemain, avec le coronavirus. Dimanche 5 avril encore, les proches de personnes à l’état de santé jugé fragile ne pouvaient bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé. Faire-face.fr l’avait expliqué dans un article publié le 30 mars. Mais depuis ce lundi 6 avril, elles y ont droit, assure l’Assurance maladie. Sous conditions bien évidemment.

    Une liste de personnes à risque

    Ce proche doit faire partie de la liste des personnes à risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 (voir bas de la page 5 et page 6 de la note jointe), arrêtée par le Haut conseil de la santé publique :

    ==> voir la suite