- Page 2

  • Foire aux questions du Secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, concernant le COVID-19, et actualisée à la date du 16 avril 2020.

    Les nouveautés :

    - Mon accès aux droits : Les personnes en situation de handicap vont-elles percevoir l’aide exceptionnelle pour les foyers les plus modestes ?

    Oui, mais cette aide ne concerne que les familles bénéficiaires d’une aide personnalisée au logement (APL). En effet, l'aide exceptionnelle pour les foyers les plus modestes, annoncée par le président de la République et le Premier ministre, comprend une aide de 100€ par enfant pour tous les bénéficiaires d'une aide personnalisée au logement (APL), quelles que soient les autres prestations sociales perçues.

    Cette aide sera versée au mois de mai et vise à soutenir les familles qui ont vu leurs charges de vie quotidienne s'accroître durant la période du confinement, notamment les frais alimentaires avec le maintien des enfants à domicile.

    Malheureusement, vous n'aurez pas cette aide si vous n'avez pas d'enfant.

     

    - Rééducation à domicile : J’ai besoin d’être suivi par mon ergothérapeute et/ou mon psychomotricien ? Est-ce possible ? Et comment ?

    Oui, c’est possible. Pour faciliter la continuité de ces soins de rééducation, un arrêté du 14 avril 2020 permet aux ergothérapeutes et psychomotriciens de pratiquer à distance par vidéotransmission, une partie de leurs actes, à l’exclusion des bilans initiaux et de leurs renouvellements.

    Cependant, cette pratique est soumise aux conditions suivantes :

    •  L’ergothérapeute et le psychomotricien connaissent le patient (ce n’est pas une première consultation) ;
    • Le mineur doit être accompagné par un parent ou un majeur autorisé ;
    • La personne en perte d’autonomie doit être accompagnée par un aidant

     

    La Foire aux questions est régulièrement actualisée sur https://handicap.gouv.fr/grands-dossiers/coronavirus/article/foire-aux-questions

  • Personnes vulnérables et salariés en arrêt pour garde d’enfant : un nouveau dispositif simple et protecteur

    0603102247196-web-tete.jpg

     

    Le Gouvernement s’engage pour assurer une indemnisation adaptée des arrêts de travail rendus nécessaires par la crise sanitaire, que ce soit pour les arrêts de travail pour garde d’enfants ou pour les arrêts de travail délivrés aux personnes vulnérables présentant un risque accru de développer des formes graves de la maladie ainsi qu’aux personnes cohabitant avec ces personnes vulnérables. Le délai de carence habituellement applicable avant le versement des indemnités journalières de sécurité sociale (3 jours) et du complément employeur (7 jours) est supprimé pour ces arrêts, quelle que soit l’ancienneté du salarié.

    Par ailleurs, le niveau de rémunération des salariés concernés est garanti :

    Jusqu’au 30 avril, ces salariés seront indemnisés par leur employeur, en complément des indemnités journalières de sécurité sociale, à hauteur de 90% de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté.

    Ces dispositions sont rétroactives et s’appliquent aux jours d’absence intervenus depuis le 12 mars.

    A partir du 1er mai, les salariés en arrêt de travail pour ces motifs seront placés en activité partielle et percevront une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net. Ces montants seront portés à 100 % du salaire pour les salariés rémunérés au niveau du SMIC. Cette indemnité sera versée au salarié à l’échéance normale de paie par l’entreprise, qui se fera intégralement rembourser par l’Etat dans les mêmes conditions que le reste de l’activité partielle.

    Cette mesure permet d’éviter une réduction de l’indemnisation des personnes concernées : sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple. Le dispositif d’activité partielle, qui permet déjà l’indemnisation de plus de 9 millions de salariés, avec un remboursement des entreprises en 7 à 10 jours, sera adapté dans les semaines à venir pour permettre cette prise en charge, dans les mêmes conditions que pour les entreprises qui subissent une baisse d’activité. Les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public en arrêt de travail pour ces motifs pourront continuer à être indemnisés dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui, et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

    Cette mesure sera présentée dans un amendement du PLFR présenté ce jour à l’Assemblée nationale et s’appliquera sous réserve d’adoption par le Parlement.

    ==> pour en savoir plus

  • Mise à disposition des masques chirurgicaux pour les salariés exercant dans le cadre d'activités à domicile

    masque-coronavirus-auxiliaires-de-vie-660x330.png

    « Le ministère de la Santé vient d’autoriser un circuit spécifique de délivrance de masques chirurgicaux aux assistants de vie intervenant, pour les actes essentiels à la vie quotidienne, auprès des particuliers employeurs les plus vulnérables [personnes âgées de plus de 70 ans ou bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) et aux personnes en situation de handicap percevant la Prestation de Compensation du Handicap (PCH)"

     

    Pour les assistants de vie intervenant auprès de particuliers employeurs en situation de handicap et bénéficiaires de la PCH :

    • Se rendre en pharmacie d’officine et retirer neuf masques par semaine par particulier employeur dont il s’occupe,

    • Présenter des justificatifs : un exemplaire papier d'un bulletin de salaire CESU récent, une pièce d’identité, l'attestation spécifique PCH (en cliquant ici) de l'URSAFF pour la mise à disposition des masques à remplir par l'employeur et le salarié chaque semaine et la notification PCH de son employeur.

     

    Pour les assistants de vie intervenant auprès de particuliers employeurs âgés de plus de 70 ans ou bénéficiaires de l’APA :

    • Se rendre en pharmacie d’officine et retirer trois masques par semaine par particulier employeur dont il s’occupe,

    • Présenter des justificatifs : un exemplaire papier d'un bulletin de salaire CESU récent, une pièce d’identité et l'attestation spécifique "personnes âgées" (en cliquant ici) de l'URSAFF pour la mise à disposition des masques à remplir par l'employeur et le salarié chaque semaine.

     

    Je vous mets le lien du message d'alerte de la DGS en date du 07/04 expliquant la délivrance des masques en pharmacie (cliquez içi)

     

    Avec tout cela, les pharmaciens ne doivent pas refuser de fournir des masques aux salariés (sauf évidemment s'ils sont en rupture de stock) - si c'était le cas, merci de nous en faire part.

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'article sur faire-face (et sa partie commentaires) : https://www.faire-face.fr/2020/04/06/faq-handicap-coronavirus-enfin-masques/

  • Covid-19, handicap et aidants : les nouvelles mesures ministérielles

    aidant-handicap-812x472.jpg

    Le 4 avril à l’occasion d’une conférence de presse, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, ont annoncé de nouvelles actions pour prévenir l’épuisement des aidants.

    Ces mesures sont organisées autour de deux principes d’action :

    1. Anticiper et organiser une prise en charge à l’hôpital lorsque cela est nécessaire.
      • En cas d’hospitalisation, présence d’un aidant professionnel ou familial auprès de la personne handicapée envisagée à titre exceptionnel, lorsque l’établissement de santé n’est pas en mesure d’apporter l’accompagnement nécessaire.
    2. Renforcer la continuité de l’accompagnement médico-social pendant la durée de l’épidémie, et apporter la plus grande vigilance à l’identification des besoins de répit des aidants exposés à un risque d’épuisement physique et psychique, ainsi qu’aux besoins de soutien des personnes isolées.
      • Possibilité de relayage à domicile dans des conditions sécurisées du point de vue sanitaire, ou celle, exceptionnelle et sous réserve d’un accord de l’autorité sanitaire, d’un accompagnement de manière individualisée par un professionnel dans les espaces extérieurs des établissements médico-sociaux.
      • En cas de difficulté très importante dans le maintien à domicile, proposition d’un accueil temporaire en hébergement par les professionnels, sans formalité auprès de la MDPH, pour 7 à 14 jours renouvelables dans le respect des consignes sanitaires.

    Pour consulter le détail des annonces : cliquez ici

  • La Web Radio "Roue Libre" d'APF France Handicap - participez aux émissions les mardi et jeudi de 14h30 à 15h30

    radio roue libre.JPG

    Créée, pensée et animée par des adhérents, bénévoles et salariés d'APF France handicap d'Ile-de-France, la webradio "Roue Libre" fait la part belle aux échanges libres entre auditeurs, aux débats sociétaux et aux divertissements !

    Imaginée et dans nos petits papiers depuis quelques temps, la crise sanitaire nous oblige à nous adapter et à être créatifs. Les situations d'isolement s'étant intensifiées, il nous a semblé naturel de nous mobiliser pour recréer des liens entre nos adhérents, bénévoles, activistes mais aussi en partenariat avec d'autres organisations.

    Nous avons donc décidé, vue l'urgence actuelle, de lancer la radio dès mardi 7 avril 2020. Diverses émissions seront proposées au fur et à mesure de son développement et garniront le planning des émissions, Nous commençons avec seulement deux émissions d'une heure par semaine, l'ambition est d'avoir une offre plus complète.

     

    Capture.JPG

  • Crise sanitaire : les constats et propositions de France Assos Santé sur l'organisation des soins

    index.png

    Dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie covid-19, France Assos Santé publie une note sur l’organisation des soins (lien).
     
    Le représentant des usagers du système de santé présente les inquiétudes et réflexions des associations à partir de témoignages de terrain. Il appelle les pouvoirs publics à prendre en compte ses recommandations.

    En matière de continuité des soins, l’Union nationale souligne en particulier que le système « doit prendre en compte l’ensemble des vulnérabilités des personnes ».
    Elle revient sur la déprogrammation d’actes médicaux, nécessitant une « totale transparence des offreurs de soins ». France Assos Santé s’inquiète notamment des conséquences psychologiques pour les patients. Sa note présente un focus sur la santé mentale de la psychiatrie, alertant sur le manque de matériel de protection « encore plus important » dans ce secteur.  Pour le collectif, la priorisation des patients aux lits de réanimation doit- être « respectueuse des droits des usagers ».
     
    Enfin, France Assos Santé pointe « la nécessité de positionner les représentants des usagers en soutien du dispositif de crise et de post-crise ».